Les « Concerts du Dimanche Matin » au TCE avaient programmé la jeune pianiste italienne Beatrice Rana dans les Variations Goldberg, l’un des sommets de la musique pour clavier de Bach.
J’avais eu l’occasion d’entendre un de ses concerts à la radio, et d’y trouver des qualités suffisantes pour tenter le coup. On dit que la valeur n’attend pas le nombre des années, mais parfois des artistes attaquent des répertoires pour lesquels ils manquent encore de maturité. A seulement 23 ans, qu’en serait-il de Rana dans les Goldberg – je n’avais pas encore écouté l’enregistrement qu’elle en avait fait – ?
Et bien j’ai retrouvé les qualités entrevues et quelques caractéristiques qui donnent à son interprétation sa personnalité, ce côté latin, instinctif, avec beaucoup de vigueur – parfois un tantinet trop peut-être.
A l’arrivée, dans tous les cas, une interprétation très intéressante et très vivante.
Jean-Philippe Collard est d’ailleurs venu la féliciter à la fin du concert !