Le légendaire Paul McCartney jouait à la Paris La Défense Arena, anciennement U Arena – la plus grande salle de concerts en Europe, qui a vu passer les Rolling Stones en 2017 et Roger Waters en juin.
Les Beatles ont été le 1er groupe de pop/rock que j’ai écouté quand j’étais adolescent, avec la découverte de leur album « Revolver » – je ne dirai rien sur le fait qu’une chanson comme « Taxman » est toujours d’une forte actualité…
Je n’avais pas prévu au départ d’aller à ce concert, étant fan des Beatles mais pas de la production plus tardive de Paul – non pas que je ne l’aime pas, mais simplement je ne la connais pas, à part une petite poignée de titre des Wings ou « solo ».
J’ai pris ma décision après avoir vérifié les set lists de ses récents concerts au Japan, et croisé les doigts en espérant que je ne serais pas déçu, sachant que Paul n’est pas les Beatles et qu’il a 76 ans !
Je n’ai pas été rassuré par le 1er morceau, « A Hard Day’s Night », le son n’étant pas bon et la voix de Paul comme perdue dans un hangar au milieu de machines en marche.
Les choses se sont améliorées rapidement et tous les problèmes résolus au démarrage du 3e titre « All My Loving ».
Paul fait en sorte de ne pas jouer le même set chaque soir, et aime mélanger les différentes périodes de sa carrière – Beatles, Wings, solo – et a été particulièrement généreux : plus de 2 heures et demie de concert, près de 40 chansons, dont 24 des Beatles (ou même pré-Beatles !), 7 des Wings, 7 « solo » et 1 reprise partielle de Jimi Hendrix.
Paul a joué tour à tour de la basse, guitares électriques et acoustiques, grand piano et autres claviers, et même du ukulele, et il a dédié un morceau à John et un autre à George (et un à sa femme).
Parmi les moments forts de la soirée : « All My Loving », « Foxy Lady », « I’ve Got a Feeling », « I’ve Just Seen a Face », « From Me to You », « Michelle », « Love Me Do », « Blackbird » joué par Paul seul, « Lady Madonna », « Eleanor Rigby », « Being for the Benefit of Mr. Kite! », « Something », « Ob-la-di, Ob-la-da », « Back in the U.S.S.R. », un splendide « Let It Be », « Live and Let Die », « Hey Jude » en demandant au public de chanter la coda.
Les bis ont été tous des Beatles, culminant avec « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (Reprise) », « Helter Skelter », et tirés d’ « Abbey Road », « Golden Slumbers », « Carry That Weight » et « The End ».
Il était l’heure de se quitter, même si le public – de tous âges – en voulait encore plus, Paul mentionnant en français « Nous sommes vieux. ».
On pourrait en douter après avoir assisté au concert, ce qui m’a rappelé le grand Leonard Cohen et ses incroyables concerts à 70 ans voire presque 80.
Setlist:
A Hard Day’s Night
Junior’s Farm
All My Loving
Letting Go
Who Cares
Got to Get You Into My Life
Come On to Me
Let Me Roll It (followed by « Foxy Lady » jam)
I’ve Got a Feeling
Let ‘Em In
My Valentine
Nineteen Hundred and Eighty-Five
Maybe I’m Amazed
I’ve Just Seen a Face
In Spite of All the Danger
From Me to You
Michelle
Love Me Do
Blackbird
Here Today
Queenie Eye
Lady Madonna
Eleanor Rigby
Fuh You
Being for the Benefit of Mr. Kite!
Something
Ob-La-Di, Ob-La-Da
Band on the Run
Back in the U.S.S.R.
Let It Be
Live and Let Die
Hey Jude
Bis :
Birthday
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (Reprise)
Helter Skelter
Golden Slumbers
Carry That Weight
The End