Chailly, Vengerov et 2 chefs d’oeuvre du 20e siècle

La Philharmonie de Paris accueillait un concert de musique du 20e siècle avec la Filarmonica della Scala et son chef Riccardo Chailly et la participation du violoniste Maxim Vengerov.

Chailly avait choisi 2 oeuvres des années 1940, de compositeurs que l’on associe rarement au concert : Chostakovitch et Bartók.

La 1ere pièce était le Concerto pour violon n°1  de Dmitri Chostakovitch, qu’il avait écrit pour le grand David Oïstrakh. C’est une oeuvre magnifique, mais d’une difficulté redoutable pour le soliste. Vengerov, Chailly et l’orchestre de la Scala en ont offert une splendide version. Quels fantastiques 1er mouvement, Nocturne: Moderato, et Passacaglia: Andante – Cadenza.

Vengerov a donné ensuite un bis, la Sarabande de la 2e Partita de Bach.

En seconde partie, Chailly et la Scala ont joué le glorieux Concerto pour Orchestre de Béla Bartók. J’ai été particulièrement impressionné et ému par les 3 derniers mouvements : Elegia. Andante non troppo, Intermezzo interrotto. Allegretto, Finale. Presto.

Si l’Elegia témoigne de réminiscences du Château de Barbe-Bleue (et dans ses épisodes paroxystiques également du Mandarin Merveilleux), l’Intermezzo interrotto contient une citation de la 7e Symphonie de Chostakovitch (citant lui même humoristiquement Lehar). J’attendais donc quelque chose comme l’Ouverture de Guillaume Tell de Rossini, que Chostakovitch a également citée, si les interprètes décidaient de donner un bis. Ce fut bien Rossini, mais la longue Ouverture de Semiramide

 

Riccardo Chailly, Maxim Vengerov

Riccardo Chailly, Maxim Vengerov

Maxim Vengerov

Maxim Vengerov

Riccardo Chailly, Filarmonica della Scala

Riccardo Chailly, Filarmonica della Scala

Riccardo Chailly

Riccardo Chailly