Pierre-Laurent Aimard, qui a étudié avec Yvonne Loriod et travaillé avec Olivier Messiaen et György Kurtág, avait été choisi par Pierre Boulez pour être le pianiste de l’Ensemble Intercontemporain alors qu’il n’avait que 19 ans.
Dans un tel contexte Aimard a été naturellement considéré comme un spécialiste de musique contemporaine, mais il a toujours aimé confronter de la musique plus ancienne avec des oeuvres modernes, et partager sa compréhension de la musique, parlant au public des pièces avant de les jouer.
Depuis 2 décennies, il a continué à enregistrer et jouer de la musique contemporaine (Elliott Carter, Ligeti, Messiaen, George Benjamin…) tout comme les maîtres modernes (Debussy, Ravel, Berg, Bartók, Liszt…), et de la musique baroque ou classique de Bach, Mozart, Beethoven, étendant parfois ses activités à la direction d’orchestre.
Ses disques et concerts de L’Art de la Fugue et du Clavier Bien Tempéré (Livre 1) ont reçu des critiques dithyrambiques.
Avant le concert du Clavier Bien Tempéré à la Cité de la Musique de Paris, il avait donné une sorte de leçon de musique, présentant les différents Préludes & Fugues et expliquant leurs caractéristiques distinctives : un moment très instructif et enrichissant !
Pierre-Laurent Aimard avait choisi les Variations Goldberg de Bach. J’ai eu la chance d’être au premier rang, en face du piano, ce qui m’a permis de rentrer totalement dans la musique.
Moins de 2 mois après le merveilleux concert des Golberg donné par Evgeni Koroliov, j’ai eu le privilège d’assister à une autre interprétation remarquable de ce chef d’oeuvre incroyable.