Le chef Eliahu Inbal revenait à la Philharmonie de paris avec l’OPRF, cette fois accompagné des chanteurs Dietrich Henschel et Ekaterina Gubanova.
Le concert débutait par 10 lieder extrait des Knaben Wunderhorn de Mahler. Contrairement aux autre oeuvres vocales de Mahler, ils ne forment pas un cycle mais un recueil dans lequel les interprètes peuvent faire un choix.
A retenir particulièrement pour leur beauté souvent tragique, Das Irdische Leben chanté par la mezzo russe, le tout aussi poignant Der Tamboursg’sell, habité par le baryton allemand, que je n’avais pas vu depuis bien (trop) longtemps, mais aussi Rheinelegendchen, Wo die schönen Trompetten blasen et Revelge.
Après l’entracte, Inbal et l’OPRF interprétaient superbement la 4e Symphonie de Bruckner. Certains passages de l’Andante quasi allegretto semblaient d’ailleurs annoncer la musique de Mahler !