Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi à Bagatelle : piano à 4 mains

Et quelles mains ! Celles de grands musiciens, formidables chambristes. Les 2 complices avaient choisi un programme Schubert avec des pièces de Philippe Hersant pour la partie contemporaine, et ont partagé les rôles suivant les oeuvres.

Première oeuvre, la Sonate D. 617 et son superbe Andante con moto idéalement servi, qui était suivie de l’Allegro « Lebensstürme« , une autre belle réussite.

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Robert Schumann : Scènes du Faust de Goethe

Autre concert très réussi du mois de septembre 2016, les Scènes du Faust de Goethe de Robert Schumann, avec l’Orchestre de Paris dirigé par Daniel Harding, le Choeur de l’Orchestre de Paris et le Choeur d’enfants de l’Orchestre de Paris et une brochette de solistes de 1er plan : Franz-Josef Selig (basse), Christian Gerhaher (baryton), Hanna-Elisabeth Müller (soprano), Mari Eriksmoen (soprano), Bernarda Fink (mezzo), Andrew Staples (ténor) et Tareq Nazmi (basse).

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Chick Corea fête ses 75 ans à Paris

Chick Corea, l’un des plus grands pianistes de jazz, fêtait ses 75 ans (il est né en juin 1941) à la Philharmonie de Paris en septembre 2013 avec plusieurs concerts. J’avais choisi celui du Chick Corea Trio avec Avishai Cohen à la contrebasse et Marcus Gilmore à la batterie – Marcus est le petit-fils du légendaire Roy Haynes (Haynes qii a joué avec Corea et Miroslav Vitouš dans un Trio fabuleux).

Corea est toujours alerte, vif et souriant (un certain Keith J. devrait en prendre de la graine à ce sujet !), et est clairement content d’être là ; Cohen, qui est un partenaire régulier de Corea est toujours aussi impressionnant visuellement ; Gilmore n’est pas en reste (Bon sang ne saurait mentir !).
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Philippe Bianconi à Bagatelle

Le pianiste Philippe Bianconi est un habitué de Bagatelle. Après des années passées principalement sur le continent américain, il est de plus en plus actif en France, ce qui est une chance pour nous ! Il est à l’aise aussi bien dans le répertoire français que germanique et apprécie également de jouer des pièces de musique contemporaine. Ses Debussy et Ravel sont parmi ce qui se fait de mieux, son Schumann aussi, et l’on doit se rappeler que l’immense Hermann Prey l’avait choisi pour enregistrer avec lui les 3 cycles de lieder de Schubert, alors qu’il n’avait que 25 ans.
En ce qui concerne les compositeurs d’aujourd’hui, je me souviens d’un moment fascinant au festival « Les Solistes aux Serres d’Auteuil » – désormais une chose du passé à cause de la cupidité du monde d’aujourd’hui et de l’autorisation scandaleuse de l’extension du stade de Roland-Garros dans ce jardin unique – quand il avait joué des pièces de Martin Matalon.

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Daniel Barenboim et la Staatskapelle Berlin – Septembre 2016

La saison démarrait tôt et en trombe avec Daniel Barenboim et la Staatskapelle Berlin donnant une série de concerts autour de Bruckner et Mozart à la Philharmonie de Paris.

Le 2 Sep. ils jouaient le 24e Concerto pour piano de Mozart (quel merveilleux et pur Larghetto !) et la 4e Symphonie de Bruckner, surnommée « Romantique« . Remarquable interprétation, et un extraordinaire Andante !

Le 8 Sep. ils étaient de retour pour le 26e Concerto pour piano de Mozart (le moment fort étant à nouveau le Larghetto) et la 6e Symphonie de Bruckner. Un autre splendide mouvement lent, Adagio, et un Finale à couper le souffle.

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3 grand maîtres à Salzbourg

Sir Neville Marriner, l’un des plus remarquables chefs du dernier demi-siècle, dirigeait Mozart – la superbe 39e Symphonie (avec son merveilleux Andante con moto) et le Concerto pour Violon No. 3, avec la jeune et talentueuse Alina Pogostkina en soliste, qui a offert la Gavotte en rondeau de la Partita No. 3 de Bach en bis – et Beethoven – Symphonie No. 1 – dans un concert en matinée.

Quelques jours plus tard, le non moins remarquable Herbert Blomstedt, le grand pianiste András Schiff et le Gewandhaus Leipzig jouaient un programme presque tout Beethoven : quelle fabuleuse 7e Symphonie, quel Concerto « Empereur » (un Adagio d’anthologie !), et quels magistraux Ouvertures (Leonore II) et bis : une autre Ouverture, Egmont, et un sublime Impromptu de Schubert, le No. 3 D. 899.

Un immense merci à ces 3 grands maîtres !

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