Helmuth Rilling dirige Bach pour un concert de Noël

Dernier concert de l’année, après avoir douté de parvenir à y assister jusqu’à quasiment la dernière journée…
 
Maestro Helmuth Rilling, l’un des plus grands spécialistes de Bach, dirigeait 3 oeuvres du Cantor, 2 soirées successives en Baden-Württemberg, La 2e soirée se déroulait au Schönblick Christliches Gästezentrum Württemberg à Schwäbisch Gmünd.
 
Il dirigeait le Bach Ensemble Helmuth Rilling, le Purcell Choir Budapest, qui avait été préparé par György Vashegyi – qui assurait la partie d’orgue dans le continuo – et les solistes Julia Sophie Wagner (soprano), Ingeborg Danz (alto), Lothar Odinius (ténor), Michael Nagy (baryton).

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Evgeni Koroliov et Grigory Sokolov: deux titans russes du piano pour finir l’année en beauté !

Evgeni Koroliov et Grigory Sokolov: deux titans russes du piano pour finir l’année en beauté !

Koroliov, grand interprète de Bach s’il en est, avait choisi les Variations Goldberg pour son concert à la Maison de la Radio. Il a enregistré l’oeuvre il y a 20 ans, et la joue régulièrement (j’ai entendu au moins 2 retransmissions de concerts à la radio, et il y a aussi le DVD de 2008) mais jamais à Paris que je sache.

Le 1er concert où j’ai vu Evgeni Koroliov était au TCE pour un exceptionnel Art de la Fugue, et il nous a gratifiés à chacune de ses venues de concerts en tout point remarquables, dont un récital tout Bach un dimanche matin il y a 5 ans environ.

György Ligeti a dit du Bach de Koroliov : « … mais si sur mon île déserte je n’avais droit qu’à une seule oeuvre musicale, alors je choisirais Bach par Koroliov, car même abandonné, affamé et mourant de soif, je l’écouterais jusqu’à mon dernier souffle ».

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Le Quatuor Belcea, dimanche matin, Paris

Le Quatuor Belcea, un des plus grands quatuors à cordes de ces 20 dernières années, était au TCE dimanche dernier.

Ils avaient mis au programme 2 oeuvres tardives – de Bartók et Mendelssohn – qui partagent plusieurs caractéristiques :
– ce sont leur 6e Quatuor
– ce sont leur dernier quatuor, même si les compositeurs ont eu en projet un 7e quatuor
– ils sont liés à une perte : celle imminente de sa mère et de sa patrie pour Bartók, qui ne supportait pas l’idée que son pays puisse s’allier à l’Allemagne Nazie, et sentait que la guerre était inévitable ; celle de sa sœur, Fanny, pour Mendelssohn – elle lui était un soutien cher et était une pianiste et compositrice de premier plan elle-même.

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Jean-Efflam Bavouzet joue Haydn et Debussy

Le pianiste français Jean-Efflam Bavouzet jouait Haydn et Debussy à l’Auditorium du Louvre.

Bavouzet a étudié avec – excusez du peu – Pierre Sancan, Paul Badura-Skoda, Nikita Magaloff et György Sándor, et a travaillé avec entre autres Pierre Boulez, Valeri Gergiev, Neeme Järvi, Ingo Metzmacher et Andris Nelsons. L’un des premiers concerts majeurs de Bavouzet à Paris devait se tenir sous la direction du grand Georg Solti, dans Bartók, mais le vieux maître est mort peu de temps avant le concert.

Même si Bavouzet a un répertoire étendu – qui inclut de la musique contemporaine -, il est particulièrement reconnu dans Ravel, Debussy et Haydn.

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Le Trio Wanderer au TCE

Au début du mois, le Trio Wanderer jouait au TCE.

Les 3 musiciens avaient choisi 3 oeuvres au ton et à l’atmosphère très différentes.

Ils ont débuté avec les Variations Kakadu de Beethoven, une pièce assez rare au concert, pour passer au Trio n°2 de Chostakovitch. Le violoniste Jean-Marc Phillips-Varjabédian a brièvement présenté l’oeuvre, en donnant quelques clés pour une meilleure compréhension. Elles avaient été transmises au Trio par Rostislav Dubinsky, le premier 1er violon du Quatuor Borodine, et se focalisaient surtout sur la 2e Guerre Mondiale et le goulag. L’interprétation du Trio a laissé le public pantois, avec un 3e mouvement totalement prenant.

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Fazıl Say et Beethoven

Fazıl Say a donné un récital tout Beethoven au TCE, avec des Sonates couvrant 25 ans de période créatrice.

Il a débuté avec la célèbre Sonate n° 8, « Pathétique«  de 1798. Say est pianiste et compositeur, ce qui lui donne une manière d’aborder les oeuvres de Beethoven très intéressante.
En fait, j’avais eu la même impression la 1ere fois que je l’avais entendu jouer le maître allemand – et cela avait été la même chose avec le pianiste russe Andrei Korobeinikov qui est compositeur lui aussi.

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David Fray, carte blanche au TCE

Il y a quelques jours, David Fray et son ancien professeur Jacques Rouvier, accompagnés de 2 autres pianistes, Emmanuel Christien et Audrey Vigoureux, jouaient les Concertos de Bach pour 2, 3 ou 4 claviers (sur piano moderne) au TCE.

Le programme du concert était identique à celui de leur dernier enregistrement, avec les mêmes solistes et – petit – orchestre, l’ensemble de cordes de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, un des grands orchestres français. J’avais décidé de ne pas écouter le CD et de garder la surprise pour le concert ; mais je sais d’expérience que les interprétations de Bach par Fray sont d’un niveau exceptionnel et je ne doutais pas que je ne serais pas déçu.

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