L’automne 2016 semble être la saison des concerts franco-russes… Cette fois rendez-vous à l’Auditorium de Lyon, avec le grand chef Youri Temirkanov et son Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, dont il est le chef depuis 1988 !
Archives de catégorie : Concert classique
Hommage à Gilbert Amy pour ses 80 ans : concert du Quatuor Hermès
Radio France organisait une série de concerts à l’occasion des 80 ans du compositeur, chef d’orchestre et pédagogue Gilbert Amy.
Ayant découvert son oeuvre par le biais de son excellent 2e Quatuor, Brèves, dans l’interprétation qu’en avait donné le Quatuor Pražák, j’ai privilégié le concert donné par le jeune et talentueux Quatuor Hermès, en présence du compositeur.
Ludmila Berlinskaïa à la Salle Cortot
Ludmila Berlinskaïa donnait à la Salle Cortot un récital de musique franco-russe d’une grande difficulté.
La pianiste russe, ancienne partenaire du grand Sviatoslav Richter, dispose de tous les atouts techniques pour affronter ce genre de programme, mais est aussi une superbe musicienne.
Jean-Claude Casadesus et l’ONF à la Maison de la Radio
Rare programme franco-russe à Radio France, avec l’ONF sous la direction du grand Jean-Claude Casadesus, et en soliste l’impeccable violoniste Sarah Nemtanu.
Beatrice Rana dans les Variations Goldberg au TCE
Les « Concerts du Dimanche Matin » au TCE avaient programmé la jeune pianiste italienne Beatrice Rana dans les Variations Goldberg, l’un des sommets de la musique pour clavier de Bach.
Vladimir Spivakov et ses Virtuoses de Moscou à la FLV
La FLV accueillait, en marge de l’exposition Icônes de l’art moderne – La collection Chtchoukine, le chef et violoniste russe Vladimir Spivakov et ses Virtuoses de Moscou.
Ceux-ci interprétaient tout d’abord le Concerto pour violon en mi mineur d’Antonio Vivaldi, puis une pièce non prévue au programme, la Prière en la mineur (Preghiera) de Tomaso Albinoni, que le chef dédiait aux victimes des attentats.
Retour au programme prévu avec la Sonate pour cordes n°3 de Gioachino Rossini, suivi de la Symphonie en ré mineur de l’op. 12 de Luigi Boccherini, dont ils ont donné une magnifique interprétation. La tonalité de ré mineur est au minimum « sérieuse » (comme dans l’Art de la Fugue de Bach), sinon sombre voire tragique (Requiem de Mozart, Quatuor La jeune Fille et la Mort de Schubert). Et Boccherini est un compositeur dont on ne joue pas assez les oeuvres, qu’elles soient symphoniques ou de musique de chambre.
Le Quatuor Hagen dans Haydn au Louvre
Le Quatuor Hagen était l’invité de l’Auditorium du Louvre pour un programme intégralement consacré à Franz Josef Haydn.
Le quatuor autrichien, composé au départ des frères et sœurs Hagen, originaires de Salzburg, a plus de 35 ans d’existence derrière lui et peu de changements dans sa composition, l’excellent Rainer Schmidt ayant pris le poste de 2e violon en 1987.
Argerich, Kovacevich, Angelich, Capuçon et cie
Je doute qu’il y ait déjà eu une telle brochette de pianistes sur la scène de la Philharmonie de Paris avant cette soirée : Martha Argerich, Stephen Kovacevich, Nicholas Angelich, les excellentes Akane Sakai et Lilya Zilberstein et les sœurs Buniatishvili. Mais il n’y avait pas que des pianistes, puisque s’étaient joints Renaud Capuçon (violon), Edgar Moreau, (violoncelle), et les percussionistes Jean-Claude Gengembre et Camille Baslé, pour jouer dans différentes formations (piano solo, 4 mains, 2 pianos, musique de chambre…).
Tanja & Christian Tetzlaff, Lars Vogt un dimanche matin d’octobre
Tanja & Christian Tetzlaff, respectivement au violoncelle et au violon, et leur complice Lars Vogt au piano, se produisaient au TCE dans le cadre des concerts du dimanche matin. Les 3 musiciens sont à la fois de grands solistes et des chambristes accomplis.
Yannick Nézet-Séguin, Hélène Grimaud et le Rotterdams PO au TCE
Yannick Nézet-Séguin, Hélène Grimaud et le Rotterdams Philharmonisch Orkest étaient au TCE à la mi-octobre 2016 pour un concert Bartók et Mahler.
La 1ere partie était consacrée au 3e Concerto pour piano de Béla Bartók. Les interprètes ont donné une très belle version de cette oeuvre, plus facile d’accès que le 1er Concerto voire que le 2e, avec qui elle partage un mouvement lent extraordinaire. Parfois encore le mal aimé des 3 concertos, l’oeuvre regorge pourtant de passages magnifiques, et possède un esprit presque Mozartien, mais avec les caractéristiques propres au compositeur hongrois (modes et gammes, liens avec le folklore, contrepoint / écriture fuguée). Si les 2 mouvements vifs sont pleins d’allant, c’est bien l’Adagio religioso qui est le point culminant de l’oeuvre, avec son choral qui renvoie à la fois à Beethoven, à Bach et à Mozart, et avec sa musique nocturne centrale, toute Bartókienne.